Pourquoi consulter un psychothérapeute ?
Il fut un temps où le stress était considéré comme le mal du siècle. Et pour cause. Il génère différents troubles psychiques: angoisse, anxiété, mal-être. Des fois le problème peut s’appréhender seul. Dans d’autres, cependant, il nécessite l’intervention d’un spécialiste en psychothérapie. Pourquoi le consulter ? Quel «psy-» choisir ?
Pourquoi consulter un psychothérapeute ?
La non-satisfaction d’un besoin engendre un conflit psychologique. Tandis que la non-satisfaction d’un désir entraine une frustration. A chaque fois que le sujet arrive à surmonter avec succès un conflit ou une frustration, il accroit sa capacité à supporter les problèmes de la vie, sources de troubles psychologiques. Parmi les problèmes générateurs de dérèglements du psychisme, il y a les troubles relationnels interpersonnels, au travail ou dans la famille.
Ensuite les événements potentiellement sources de traumatisme psychologique : perte d’un être cher, divorce, licenciement. Il arrive que le sujet ait épuisé toutes ses ressources morales et mentales. Les difficultés de la vie vont alors être à l’origine de troubles en rapport au psychisme ou à la psychologie : anxiété, angoisse, phobie, manque de l’estime de soi, timidité excessive, trouble de la vie sexuelle.
Le soutien de la famille ou du cercle des amis ne suffisant plus pour en finir avec le sentiment de mal-être, il faut se résoudre à solliciter l’aide d’un psychothérapeute. Dans certaines circonstances, la décision de consulter un psy peut se prendre au profit d’un tiers. C’est le cas des maladies psychiatriques où celui qui en souffre n’est pas conscient de la réalité de son mal : psychose, schizophrénie. Pourtant le trouble de son comportement peut avoir une répercussion sur son entourage ou sur l’intégrité de sa personne. En effet il peut avoir une tendance à l’agressivité. Sinon il peut se suicider. Aucune autre issue envisageable que de faire appel à un spécialiste. Cas à part : les troubles provoqués par une addiction ou une dépendance à la drogue ou aux boissons alcoolisées. Une prise en charge médicale, voire une hospitalisation, peut être indiquée. Dans tous les cas, il faut que le consultant soit pleinement consentant et coopératif pour espérer aboutir à un résultat positif.
Qui consulter : psychologue, psychothérapeute, psychiatre ?
La décision est prise de consulter un « psy-». Oui, mais lequel ? Un psychologue, un psychanalyste, un psychothérapeute, un psychiatre ? Le psychanalyste mis à part, les uns et les autres doivent justifier d’avoir suivi au moins 400 heures de psychopathologie clinique avec, en plus, un stage pratique d’une durée totale équivalant à au moins cinq mois. De par leur formation, ils sont tous à même d’apporter le soutien psychologique nécessaire pour aider le consultant ou le patient à se reprendre en main et de restaurer chez lui la joie de vivre et le bien-être qu’il a perdu. Avec la remarque : seul le psychiatre est habilité à prescrire des médicaments vu sa formation médicale initiale.
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