Sexualité

Règles douloureuses : causes et remèdes !

Le 7 octobre 2018 - 3 minutes de lecture

Beaucoup de femmes ressentent des douleurs plus ou moins intenses lors des menstruations. Quelles sont les causes des règles douloureuses ? Quels remèdes préconiser pour les soulager ?

Règles douloureuses : quelles sont les causes ?

Commençons par un petit rappel sur la physiologie de l’appareil génital féminin. Chaque mois l’utérus se prépare à accueillir une grossesse. Si aucune ne se présente, la muqueuse utérine va se détacher et s’évacuer par les menstruations. Ne ressentir aucune douleur du tout est plus l’exception que la règle alors. Selon les sensibilités individuelles, elles peuvent aller du supportable à l’insupportable.

Dans ce deuxième cas, il est parlé de dysménorrhées. Les douleurs peuvent se localiser uniquement dans le bas du ventre ou irradier vers d’autres régions du corps, vers les cuisses et les jambes notamment. Elles prennent la forme de douleurs sourdes, pulsatiles, de pression, de crampes ou autres encore. Des fois elles s’accompagnent de maux de tête intenses, de constipation, de diarrhée, de nausées, voire de vomissements. A la limite les douleurs peuvent devenir carrément invalidantes, obligeant à l’absence à l’école ou au travail. Ces douleurs surviennent à la période prémenstruelle, 1-3 jours avant. Elles persistent encore durant la menstruation. Quant aux causes il y a, d’un côté, les dysménorrhées dites primaires. Elles surviennent sans que l’on en sache l’origine.

De l’autre il y a les dysménorrhées secondaires. Elles supposent l’existence d’une pathologie ou maladie sous jacente. Cela peut être une maladie de l’utérus qui entraine une irritation des organes environnants. Les maladies les plus souvent mises en cause sont l’endométriose, les kystes et les fibromes. Que faire pour se soulager ?

Règles douloureuses : quels remèdes ?

En règle générale une bonne hygiène de vie suffit pour que tout rentre dans l’ordre. Faire attention à son régime alimentaire. Eviter les aliments susceptibles de favoriser ou aggraver les sensations douloureuses. Un exemple parmi tant d’autres, éviter les sucreries. Préférer ceux qui favorisent une sédation des douleurs tels que le poisson gras ou les céréales.

Il est important de bien s’hydrater : boire beaucoup d’eau. Ensuite, contrairement aux idées reçues, il faut faire de l’exercice physique. Ensuite la prise d’anti-inflammatoire peut être envisagée. Il faut éviter de trop en abuser toutefois car cela peut provoquer des brûlures d’estomac, aboutissant à un ulcère gastrique à la longue.

Une alternative proposée est d’ailleurs la simple apposition de bouillote chaude sur le ventre. Cela suscite une bonne irrigation sanguine et une atténuation de la sensation douloureuse. Eventuellement la prise de pilules contraceptives peut entrainer une diminution de l’intensité des douleurs et leur durée. Ces pilules raccourcissent la durée des menstruations. Cela peut même les éliminer définitivement car certaines entrainent un arrêt complet des menstruations.

Pour le cas des dysménorrhées secondaires, la recommandation c’est de consulter auprès d’un médecin. En effet il faut retrouver la maladie sous jacente et instituer le traitement adéquat. Si c’est à la portée d’un traitement médicamenteux, à la bonne heure. Sinon c’est le recours obligatoire à la chirurgie. Pour une dysménorrhée primaire, un soutien psychologique peut suffire. Il s’agit de rassurer la patiente qu’aucune maladie n’est à la base de sa souffrance.