Avortement et ses conséquences
Un avortement n’est pas sans conséquences sur la vie d’une femme. Les complications possibles, de même que les séquelles, sont diverses. C’est quoi un avortement ? Quelles sont quelques unes d’entre ces complications ?
C’est quoi un avortement ?
Un avortement c’est l’interruption du cours normal d’une grossesse qui devrait se terminer par une naissance vivante. Il est bien de comprendre qu’il y a trois grands groupes d’avortement.
Le premier est un avortement spontané. Spontané car il n’y a pas eu intervention de l’homme. Un tel avortement peut être le fait d’une anomalie génétique, chromosomique. Le fœtus ou l’embryon n’est pas viable ou risque tout simplement de mourir à plus ou moins longue échéance si la grossesse est menée à terme. C’est le cas de l’hémophilie si elle touche un embryon ou un fœtus féminin. Mais il y a aussi des maladies infectieuses ou parasitaires qui peuvent entrainer une fausse couche ou un avortement : toxoplasmose, paludisme, fièvre typhoïde, rubéole.
Le deuxième groupe concerne les IVG ou Interruption Volontaire de Grossesse. Comme son appellation l’indique, c’est la mère elle-même ou les deux parents qui ont pris la décision d’interrompre la grossesse. Différentes raisons sont invoquées. Pour faire court, il s’agit d’un enfant non désiré dans la plupart des cas.
Pour le troisième groupe, il s’agit d’un Interruption Médicale de Grossesse ou IMG. Elle est dictée par une raison médicale. Le plus souvent cette décision est prise quand il y crainte de perdre la mère si la grossesse est menée à terme. C’est le cas d’une mère porteuse d’une maladie cardiaque sévère. Maintenant la question se pose sur les conséquences d’un avortement, quel que soit le type.
Les conséquences d’un avortement
A noter déjà qu’elles sont moindres dans le cas d’un avortement spontané ou d’une IMG. Comme ces dernières se déroulent le plus souvent en milieu médical, hospitalier, les séquelles sont des plus minimes, si tant est qu’elles existent. Si la perte de l’embryon ou du fœtus est vécue comme un traumatisme, il arrive que la femme développe un trouble psychique. C’est le cas de la perte d’un enfant précieux pour un couple qui a eu tant de difficultés pour avoir un premier enfant.
C’est tout le contraire dans le cas des IVG. Le plus souvent elles se pratiquent dans la clandestinité, sans aucun respect des conditions sécuritaires d’une intervention chirurgicale qui se respecte. Pas d’asepsie si bien que les suites infectieuses et septicémiques sont au premier plan. Non ou insuffisamment traitées, les trompes de Fallope risquent de se boucher partiellement ou définitivement. Il y a risques de GEU ou Grossesse Extra-Utérine et même d’infertilité ultérieurement. Pratiquées par des personnes peu, voire pas qualifiées du tout, l’intégrité de l’organe de la reproduction dans son ensemble peut être compromise : perforation de l’utérus, déchirure du col. Cela peut également aboutir à une infertilité. La pire des complications reste encore la mort de la mère elle-même.
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