Maladies

Alzheimer : Symptômes et facteurs de risques

Le 27 novembre 2018 - 3 minutes de lecture

Symptômes particuliers et facteurs courants

Quand une personne a la maladie d’Alzheimer son comportement change involontairement. Son cerveau change car il a moins de cellules saines et elles rapetissent avec le temps. Les plaques et les écheveaux endommagent les cellules saines du cerveau qui les entourent. Les cellules endommagées meurent et le cerveau rétrécit. Ces changements causent les symptômes perceptibles de la maladie d’Alzheimer, comme la perte de mémoire, les troubles de la parole, la confusion et les sautes d’humeur. Plusieurs stades peuvent être observes chez un patient atteint de cette maladie. Elles peuvent aller de l’oubli d’un simple mot courant à l’oubli de sa propre adresse de résidence ; sans traitement, le patient pourrait se voir dans l’incapacité d’interagir avec son entourage ou même de contrôler ses gestes.

A nos jours, près de 50 millions d’adultes sont atteints d’Alzheimer. Le plus grand facteur de risque connu de la maladie d’Alzheimer est le vieillissement. La plupart des personnes atteintes de cette maladie ont 65 ans et plus. Après 65 ans, le risque de développer l’Alzheimer double tous les cinq ans. Après 85 ans, le risque atteint près du tiers. Cependant, l’âge n’est pas le seul facteur connu de la maladie, il y a aussi l’hérédité ou les antécédents familiaux et le traumatisme crânien entre autres.  Les antécédents familiaux constituent un facteur de risque à ne pas négliger. Ceux qui ont un parent, un frère ou une sœur atteint de la maladie d’Alzheimer sont plus susceptibles de développer la maladie. Le risque augmente si plus d’un membre de la famille est atteint.

Autres facteurs de risques

La plupart des experts croient que la majorité de la maladie d’Alzheimer résulte d’interactions complexes entre les gènes. Aujourd’hui, la recherche commence à révéler des indices sur d’autres facteurs de risque sur lesquels nous pouvons exercer une influence grâce à des choix généraux en matière de mode de vie et de mieux-être et à une gestion efficace d’autres problèmes de santé. Il existe un lien entre le traumatisme crânien et le risque futur de démence.  Protégez votre cerveau en bouclant votre ceinture de sécurité, en portant votre casque lorsque vous faites du sport et en protégeant votre maison contre les chutes. Certaines des preuves les plus solides établissent un lien entre la santé du cerveau et la santé du cœur. Ce lien est logique, car le cerveau est nourri par l’un des réseaux de vaisseaux sanguins les plus riches du corps, et le cœur est responsable du pompage du sang par ces vaisseaux sanguins vers le cerveau. Le risque de développer la maladie d’Alzheimer ou la démence vasculaire semble être accru par de nombreuses affections qui endommagent le cœur et les vaisseaux sanguins. Il s’agit notamment des maladies cardiaques, du diabète, des accidents vasculaires cérébraux, de l’hypertension artérielle et de l’hypercholestérolémie.  Des études sur des tissus cérébraux fournissent des preuves supplémentaires de l’existence d’une connexion cœur-tête. Ces études suggèrent que les plaques et les enchevêtrements sont plus susceptibles de causer les symptômes de la maladie d’Alzheimer s’il y a aussi des accidents vasculaires cérébraux ou des lésions aux vaisseaux sanguins du cerveau.