Chirurgie

Refaire ses seins : mode ou réparation identitaire ?

Le 15 mars 2019 - 2 minutes de lecture

Les petites poitrines ont longtemps complexé les femmes. Mais les problèmes de volume de seins affectent aussi les bonnets C et les tailles supérieures. Une poitrine généreuse attire les regards et quand on fuit ces derniers, le physique peut souffrir d’anomalies. Face à ces complexes, 70 000 femmes ont recours à la chirurgie esthétique chaque année. Mais au fond, entre mode et affirmation de soi, quelle est la raison qui les poussent sur la table d’opération ?

Les seins ronds, une mode des années 90

Dans les années 70, les femmes ne se souciaient pas de leur volume mammaire. Une silhouette filiforme signifiait logiquement une poitrine bien menue et inversement. Dans les années 90, les campagnes publicitaires jouent commencent jouer sur l’hypersexualité féminine. Une femme à seins ronds qui n’a pas peur de montrer au grand jour ses atouts de séduction. Les prêt-à-porter ont alors imposé comme standard les bonnet B et C. Plus petits ou plus grands, les femmes qui tombent hors de ces tailles se sentent marginalisés. Elles font alors appel à la chirurgie esthétique car une poitrine que l’on n’accepte pas nous nuit sur le plan social et intime.

Une meilleure estime de soi grâce à la chirurgie

Pour certaines femmes, la chirurgie mammaire permet de montrer sa féminité sans complexe. Pour d’autres, il s’agit de juste se sentir bien dans sa peau. Après une grossesse, une perte de poids ou une maladie, les seins perdent souvent du volume. Les petits deviennent plus frêles et les grands risquent de pendre. Les femmes qui ont recours à la chirurgie pour rétablir du volume parlent de réparation. Elles évoquent l’aisance et le renforcement de l’estime de soi. De plus, une poitrine qui ne nous plaît pas peut trahir un manque de contrôle de son corps et peut nous affecter psychologiquement.